Les massacres d’août 1944 à Hennebont

 

Situation dans le MORBIHAN début août 1944 , après la percée d’Avranches :

Le 28 juillet 1944, alors que les Allemands s'attendaient plutôt à une attaque massive des Britanniques au sud-est de Caen, en direction de Falaise, secteur dans lequel la 2ème armée britannique, commandée par le Général Dempsey, avait déjà tenté une percée le 18 juillet, le Général Patton commandant la première armée américaine, enfonçait le front sur l'aile gauche de la 7e armée allemande, s'emparait de Coutances et avançait vers Avranches où il entrait le 31 juillet, grâce notamment aux combats de la 4e division blindée du général John S. Wood.

De Pontorson, le Général John S.Wood, à la tête de la 4eme division blindée, descendait vers Rennes, que les Allemands évacuaient le 4 août. Le 5 août lendemain la 4éme division blindée atteignait Vannes et le 25 ème corps d'armée du général Fahrmbacher se trouvait coupé du gros de la 7e armée.

Dès le 3 Août , devant l'avance alliée, le Général Fahrmbacher , commandant le 25° Corps d'armée allemand, transférait son PC de Pontivy à Lorient dans le grand bunker de Kéroman, obéissant ainsi aux ordres d'Hitler d'y constituer une des places fortes de l'Atlantique avec Brest et Saint Nazaire, en vue d'opérations futures qu'il estimait encore possibles . Les meilleures troupes avaient déjà été dirigées depuis le 6 juin 1944 sur le front de Normandie.
Restaient à la disposition du Général Fahrmbacher dans le Morbihan des éléments de la 265e division ainsi que les tristement célèbres “ unités de l'est ” (Cosaques, Géorgiens et Ukrainiens).

Le 4 août, les mouvements de repli des troupes allemandes s'amplifiaient. Pontivy était évacué. Du 4 au 6 août, des milliers d'Allemands et de “Russes blancs” équipés d'un lourd matériel, fuyant l’avancée des chars américains, convergaient vers Lorient, conformément aux consignes données par le Général Fahrmbacher. Beaucoup d'entre eux devaient passer par Hennebont et franchir le Blavet .

Les massacres d’HENNEBONT entre le 6 et le 11 août 1944 :

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L'arrivée des Américains dans la région d'Hennebont, le 6 août,
rendait encore plus difficile le cheminement des derniers groupes ennemis qui cherchaient à gagner Lorient.

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Dans la soirée de ce dimanche 6 août, la forteresse de Lorient s'apprêtait à soutenir l'assaut des armes alliées et les troupes des avant-postes en interdisaient maintenant l'accès tandis que la canonnade grondait sur la ville.

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A Hennebont de nombreux habitants étaient allés voir les soldats américains à Languidic.

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Quatre jeunes gens qui s’étaient attardés à Languidic auprès des Américains ont été arrêtés par les allemands. Incapables de justifier leur présence sur la route après le couvre-feu, ils étaient conduits à la ferme de Ty Méné, sur le chemin de Lochrist, et abattus.

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Le lundi matin, 7 août, la colonne américaine venue de Vannes traversait sans rencontrer d'opposition Landévant puis Branderion, jusqu'où l'avait accompagnée un avion d'observation.

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Vers 9 heures, elle bousculait le 3ème escadron de cavalerie ukrainienne qui rebroussait chemin.

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À Hennebont, de nombreux habitants avaient quitté leur maison pour accueillir «les libérateurs».Pourtant Américains et FFI de la 1ère Compagnie, 7ème Bataillon accueillirent les manifestations de joie avec prudence, conseillant à la population: «Rentrez chez vous, criaient-ils, ce n'est pas fini!».

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Selon un témoin, «les Allemands en fuite repassaient le pont à toute allure dans une panique et un désordre indescriptibles . Ils voulaient franchir le Blavet avant de faire sauter les ponts qu'ils avaient minés. Les Russes blancs, à cheval, dévalaient la rue Trottier sans égard pour la population».

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Et, en effet, selon le correspondant du journal La Liberté : «Vers 9 h , les cavaliers dévalent la rue Trottier. Une demi-heure après, les deux piles du pont de la route nationale sautent sous l'action d'une formidable charge de dynamite. L'explosion est si forte que des quartiers de pierre du parapet pesant plusieurs centaines de kilos sont projetés sur le chemin de Saint-Caradec».

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Puis, vers 10 heures, les premiers obus percutants, fusants et incendiaires tirés de Lorient et par les canons de 203 de Groix tombaient sur le centre de la ville, surtout rive droite, au Ty Mor, au Quai des Martyrs, à Kerroch, les tirs ne cessant qu'après 16 h. Une vingtaine d’habitants étaient tués, 180 blessés

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Toutefois, les Allemands ne se limitaient à bloquer la marche des blindés : ils voulaient frapper la population qui s'était rassemblée pour fêter l’arrivée des soldats américains.

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Les massacres de civils allaient se poursuivre, faisant entre le 7 et le 9 août au moins 46 victimes, massacres qu’avec le cynisme de l’assassin qui cherche à sauver sa propre tête, Fahrmbacher n’hésitait pas à présenter comme des ripostes de légitime défense dans son rapport «Lorient 1940-1945», rédigé à partir de 1946 à la demande du service historique de l’Etat-major général des Etats Unis :

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“Des blindés américains, qui venaient de Baud, tentèrent de pénétrer à Hennebont... Cela valut un sévère combat d'ar tillerie, particulièrement à la lisière Est de la ville où se trouvait un barrage routier que gardait le 3ème escadron de cava lerie ukrainienne, commandé par le capitaine de réserve le comte Bernstorf.
Au mépris du droit des gens, la population prit part au combat en se mettant à tirer des fenêtres sur la troupe.
Au cours du vif engagement qui s'ensuivit, les 1er et 3ème escadrons de Cosaques subirent des pertessensibles, mais il y eut aussi bien des habitants qui payèrent de leur vie leur intervention dans le combat... Les unités qui se trouvaient à Hennebont étaient faibles mais purent, juste à ce moment, être renforcées par une compagnie du détachement d’artillerie de marine 681: elles se lancèrent donc à la contre-attaque en cours de soirée, chassèrent l'adversaire et reprirent le faubourg... Les 8 et 9 août, à Hennebont et dans les environs, tout restait tranquille, à l'exception de quelques coups de fusil échangés avec des habitants qui combattaient en marge de toutes les lois.

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Le rapport précis et circonstancié établi à partir des témoignages recueillis auprès des rescapés, par Monsieur Mariette, premier adjoint au maire d’Hennebont en 1945 et 1946, (décédé en février 1955), permettait, dès 1946, de dénoncer les mensonges de l’officier nazi.

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Qu’on en juge:
Dans la journée du 7 août, dans le quartier de «La Maison Rouge», des soldats faisaient sortir de la maison où ils s’étaient réfugiés, quatre ouvriers qui travaillaient au camp des Genêts pour les Allemands: il s’agissait de Marcel Theof, (20 ans), Louis Laudrin, (22 ans), Antoine Scoarnec, (38 ans), Jean-Marie Savin, (47 ans). Les quatre hommes étaient abattus sur le chemin du Guiriel.

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Joseph Maillard, 78 ans était tué sur le pas de la porte de sa maison.

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Vers 16 heures, les Allemands mettaient le feu à la récolte des époux Le Toullec, sur l'aire à battre du Manic. En raison du danger, M. Penvern, propriétaire exploitant du Manic, avait fait évacuer les bestiaux et, avec sa belle-mère, Madame Le Garrec, il s'était réfugié dans un abri voisin pour pouvoir intervenir si le feu se communiquait à la maison d'habitation. Vers 21 heures, Mme Le Garrec et son gendre, M. Penvern, étaient tués à coups de grenades dans leur abri.

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Ce même jour, vers 19 heures, Pierre-Louis Le Lan, 50 ans, ouvrier charron à Kerroch, se trouvait avec sa femme sur le pas de la porte regardant passer des soldats allemands, une cinquantaine, armés de mitraillettes, portant au cou des chapelets de balles. La plupart d'entre eux avaient les yeux masqués de lunettes noires, sans doute pour se rendre méconnaissables.

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A ce moment là, expliquait Pierre Le Lan «un sous-officier m'appelle, et sous la menace du fusil, me fait marcher, les bras en l'air.»

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En cours de route, étaient arrêtés de la même façon Jean-Marie Daniel, 50 ans, couvreur à Kerroch, Charles Matelot, 53 ans, médaillé militaire, retraité de l'arsenal, Falhun, 50 ans, ouvrier de l'arsenal, Simon Le Roux, 43 ans, manoeuvre , Kerroch, Coatsallou, ouvrier de l'arsenal, réfugié à Kerroch.

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Selon Pierre Le Lan :“Ils nous font mettre en rang devant la maison Le Roux. Ils ne vont pas nous tuer, tout de même», me dit mon camarade Matelot. «C'est pourtant bien pour ça qu'ils nous font mettre en rang les bras en l'air. Tu vas voir. Le sous-officier arme sa mitraillette et l'essaie de deux balles à terre. A dix mètres de nous, il tire dans notre direction. Simon Le Roux et moi prenons la fuite sans avoir été atteints pendant que nos camarades Daniel, Matelot, Falhun et Coatsaliou tombent à terre. Ce dernier qui n'est que blessé fait le mort».

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«Au cours de la nuit, il réussit à se traîner jusqu'à son domicile en faisant, sur le dos, des mouvements de reptation à l'aide des jambes et de son bras valide. Puis je cours dans le fossé en me baissant le plus possible jusqu'à la maison Le Bobinnec où j'oblique à droite pour atteindre la ferme de Ty-Nehué. Je grimpe l'échelle opportunément appuyée à la fenêtre du grenier et la repousse d'un coup de pied. J'étais sauvé. Simon Le Roux, qui s'était échappé en même temps vers Saint-Caradec, a réussi, lui aussi, à se sauver...

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En même temps que nous, ont été appréhendés et fusillés, Yvon Le Roux, 23 ans, manoeuvre à Kerroch, frère du précédent, et Pierre Hervé, 43 ans, manoeuvre, même adresse. Sous menace d'être tués à coup de grenades, ils ont dû sortir de l'abri sous terre où ils s'étaient réfugiés».

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En descendant vers Hennebont, les soldats parvenaient au droit de la ferme de Ty-Nehué.

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Dans le chemin de Toul-bellec, ils rencontraient quelque femmes avec des enfants, ainsi que Monsieur Le Rouzic âgé de 68 ans et sa femme, 64 ans, de Saint-Caradec. Deux soldats encadraient M. Le Rouzic et le poussaient vers l'aire à battre.

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Mais d'autres soldats remarquaient, en bordure du petit chemin, un abri sous terre, d'où ils faisaient sortir Madame Cloirec, son bébé de moins de deux ans et Monsieur Cloirec, 26 ans, propriétaire exploitant de Ty-Nehué: ils exécutaient celui-ci devant sa femme et le bébé.

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Selon le témoignage des époux : « Malgré les cris et les pleurs de toutes les personnes présentes, M. Le Cloirec a été conduit, bras en l'air, devant sa maison où il a été exécuté sans même avoir eu la consolation d'embrasser les siens une dernière fois. Les assassins ont poussé l'abjection jusqu'à détrousser le cadavre encore tout chaud, lui enlevant sa montre et son porte-feuille ».

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Monsieur Jean-Louis Raude, 69 ans, ancien combattant de la guerre 1914-18, assis à l’entrée de sa maison, au Petit-Manic était abattu de rafales de mitraillettes.

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Des soldats incendiaient tout le bas de la Vieille Ville, jetaient des grenades ou tiraient des rafales de mitraillettes dans plusieurs abris.

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Ils blessaient mortellement Mme Durand dont le mari et trois enfants venaient d'être tués par le bombardement. Ils abattaient quatre hommes qui se trouvaient à l’intérieur d’un abri, M. Desjacques, Boulbard, Corvec et Jego, l’un d’eux étant paralytique.

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Ce même lundi 7 août, vers 22 heures, à Saint-Caradec, des soldats allemands lançaient quatre grenades dans un abri où s'étaient réfugiées une trentaine de personnes. Ainsi furent tués Joseph Penhouêt, 68 ans, et Louis Felic, 75 ans. Mme Renaud, née Germaine Felic, transportée à l'hôpital de Vannes y décédait des suites de ses blessures. Il en a été de même pour M. Chabey, 80 ans, ancien maître tanneur, conduit à l'hôpital de Pontivy.

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Le mardi 8 août, vers 7 heures du matin, Julien le Stang, de la Croix-Verte, âgé d'une quarantaine d'années était tué de trois balles de revolver tirées à bout portant, alors qu’il sortait de son abri.

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Le mercredi 9 août, vers 15 h, des Allemands requerraient à Kerroc'h Joseph Le Saec, 62 ans et ses deux fils Joseph, 32 ans et Yves, 18 ans, pour leur faire traîner un petit canon de la Croix Verte au camp de Saint-Nudec en Lanester, près du Toul Douar. Quand ils se furent acquittés de cette corvée, les soldats les frappaient à coups de crosse et les exécutaient sur le bord de la route.

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Le vendredi 11 août vers 16 heures, plusieurs centaines d'Allemands envahissaient les terres du village du Parco et tentaient d'encercler une cinquantaine de patriotes qui s'y trouvaient.

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Par chance, ceux-ci avaient été avertis à temps par Jean Kerbellec, âgé de 16 ans et son frère Joseph, âgé de 14 ans, et pouvaient s'enfuir.

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Entre temps, Emmanuel Kerbellec, leur oncle, était collé au mur pendant deux heures, assistant à l'incendie de tout son bien. Pendant que flambaient les bâtiments et la récolte, les membres de la famille Kerbellec réussissaient à s'enfuir dans un petit bois voisin où les Allemands n'osaient pas les poursuivre par crainte des patriotes.

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Mais d’autres habitants du village n’avaient pu s’enfuir. Les soldats allemands les refoulaient vers la ferme de la Villeneuve, les abattaient puis ils les jetaient dans le feu.

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Ils s'appelaient : Jean-Marie Brient, 57 ans, Yves Brolon, 22 ans, Joseph Driano, 32 ans, Joseph Kerbellec, 43 ans, André Le Floch, 15 ans, Alain Le Guyader, 16 ans, Aimé Le Réour, 19 ans, Pierre Perron, 21 ans, Pierre Queven, 62 ans et Marie-Louise Rio, 83 ans.

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Des crimes semblables étaient également commis à Caudan, Lanester et à Lorient.

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Le 9 août, six cultivateurs de Kerviec en Caudan, dont deux garçons de 14 ans, étaient arrêtés par trois soldats qui battaient en retraite et accusés d'avoir guidé les chars américains à travers le champ de mines de Manéhullec.

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A Manébos en Lanester, le capitaine Hillenbrandt (architecte à Berlin) qui commandait le 2e régiment d'artillerie légère, feignait de se laisser convaincre par leurs protestations d’innocence et demandaient de les libérer. Alors que les quatre hommes et les deux adolescents s’éloignaient, Hillenbrandt donnait l’ordre à de soldat de les abattre en leur tirant dans le dos.

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Cet assassin et quatre de ses complices étaient condamnés à mort et fusillés au stade de Coëtlogon près de Rennes le 27 avril 1946.

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A peu près au même moment, ce 9 août, une patrouille allemande massacrait la famille Kerleau à la Montagne du Salut en Caudan.

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Le 10 août, un jeune homme, non identifié, était appréhendé sur la route et trouvé porteur d'un revolver et de vingt cartouches. Il était conduit à Lorient pour y être traduit devant le tribunal militaire mais l’ adjudant-chef Hartmann abattait le prisonnier et l'enterrait dans le jardin du n° 23 de la rue de Kermélo . Pour ce crime, il était condamné à mort à Rennes le 28 janvier 1947 et fusillé le 1 juillet suivant.

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Près de 70 ans, après ces massacres, pour répondre à Fahrmbacher et rendre hommage aux victimes de cette criminelle armée nazie, qu’il nous suffise de reprendre le jugement, d’une vérité toujours aussi poignante, par lequel M. Mariette concluait son rapport:

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«Ces multiples assassinats ont été perpétrés dans des conditions particulièrement odieuses qui aggravent la culpabilité des criminels. Certains, peut-être pour disculper les Allemands, ont voulu attribuer ces crimes à des Russes blancs. Ceux-ci, s'il y en avait, n'étaient que les instruments des Allemands qui les commandaient.

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Après le pilonnage de la ville par l'artillerie, les Allemands sont descendus vers le Blavet : ils ont mis, à la main, le feu aux maisons du bas de la Vieille-Ville que les obus incendiaires avaient épargnées. Ils ont tué des civils sans défense, des femmes, des vieillards, de 65, 69, 75 et 80 ans. Ils feront croire difficilement que c'étaient là de dangereux «terroristes». Ils faisaient leur besogne avec d'autant plus d'ardeur qu'ils opéraient sans danger et avec l'espoir d'échapper au châtiment».

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Le 11 novembre 1948, le Secrétaire d'Etat aux forces armées Max LEJEUNE, citait la ville d’HENNEBONT à l’ordre du corps d’armée, en tant que ville qui a fait preuve sous l'occupation d'un esprit permanent de résistance à l'ennemi.

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Le 7 août 1944, lors de l'attaque de la place de Lorient par les blindés américains et les soldats des Forces Françaises de l'Intérieur, Hennebont a subi un terrible bombardement d'artillerie de tous calibres causant de lourdes pertes en vies humaines et des destructions considérables.

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Hennebont, par le nombre de ses morts, par ses pertes matérielles élevées, par l'action continue de ses enfants contre l'ennemi s'est acquis des titres à la reconnaissance de la patrie.

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Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec Etoile de vermeil.

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Les témoignages, descriptions des massacres, indications sur les noms, âges, des victimes ont été relevés dans la revue publiée par la mairie d’Hennebont et l’Anacr à l’occasion du quarantième anniversaire de la reddition de la poche de Lorient en 1985.