Qui sont ces Résistants fusillés par les Nazis à la Maltière ?
17 septembre 1940.
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Marcel BROSSIER : Né le 3 mars 1909 à Sainte-Gauburge dans l’Orne, Marcel Brossier vit à Rennes quand la guerre éclate. Il est mécanicien et il habite 33 rue Duhamel. N’admettant pas la présence allemande sur notre territoire, il coupe un câble de transmission de l’armée nazie dès le mois de juillet 1940. Il est arrêté et, le 12 septembre 1940, il est condamné à mort par le Conseil de guerre de la Feldkommandantur pour faire un exemple. Des affiches sont placardées dans toute la ville et le quotidien Ouest-Eclair, à la solde des Occupants, reproduit cette annonce dans toutes ses éditions. Il est fusillé à la Maltière le 17 septembre 1940.
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Il est le premier fusillé en Bretagne pour acte de sabotage après l’armistice
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4 octobre 1941
Roger BARBE
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23 juillet 1942
François CLAVERIE
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… 1942
Marcel BOSCHET
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30 décembre 1942
25 Résistants d’Ille-et-Vilaine
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C’est, sans conteste, la date qui a le plus marqué la population d’Ille-et-Vilaine car, après les 27 fusillés de Châteaubriant le 22 octobre 1941, c’était un nombre important de Résistants qui étaient passés par les armes le même jour. De plus, la Gestapo avait organisé un simulacre de procès dont la presse avait parlé. Beaucoup de gens connaissaient ces hommes-là ou, au moins, leurs familles. Voyons tout d’abord qui ils étaient puis nous parlerons de leur procès et de ce que la Gestapo et la police de Vichy leur reprochaient.
Jean BELLIARD, né à Mayenne (53) le 30 avril 1920. Célibataire. Il exerce la profession de cimentier puis de valet de chambre et habite à Paramé. Membre de l’OS puis des FTP. Il est arrêté le 12 novembre 1942.
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Henri BOUGEARD, né à Guichen (35) le 4 mars 1909. Electricien, il travaille à la Compagnie du Bourbonnais (aujourd’hui EDF). Célibataire, il réside chez ses parents 17 rue de Nantes à Rennes. Membre de l’OS puis des FTP. Il est arrêté le 3 septembre 1942.
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Joseph BOUSSIN, né à Fougères (35) le 10 avril 1922. Il rentre à l’Arsenal comme apprenti puis il y reste comme ajusteur. Il se marie en 1941 avec Alphonsine Rue. Ils habitent 6 rue Duclos à Rennes. Arrêté le 30 juillet 1942.
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Jean-Marie BRAS, né à Etrelles (35) le 30 août 1899, marié, un enfant. Il travaille d’abord aux Chemins de Fer de l’Ouest puis, il rentre à l’Arsenal avant de retourner aux Chemins de Fer. Membre du Parti Communiste, il participe aux actions de l’OS puis des FTP. Il est arrêté le 11 juillet 1942.
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Albert DENIEL, né le 27 septembre 1915 à Morlaix (29). Il exerce la profession de monteur en chauffage et habite 17 rue Dom Maurice à Rennes. Il est arrêté le 1er octobre 1942.
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Yves DENIEL, né le 15 avril 1902 à Morlaix (29). Il exerce la profession de comptable et réside au 17 rue Thomas Connecte à Rennes. Il est arrêté le 10 septembre 1942.
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Henri DERO, né le 29 octobre 1906 à Bréhan Loudéac (56). Il est membre du PCF. Il participe aux actions de l’OS puis des FTP. Il réside 25 rue de Dinan à Rennes.
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Albert DESHOMMES, né le 15 novembre 1921 à Vern-sur-Seiche (35). Il exerce la profession de cordonnier et habite 8 rue de Brest à Rennes. Il est arrêté le 13 juillet 1942.
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Victor FORTIN, né le 1er septembre 1914 à Saint-Paul en Vendée. Il exerce la profession de peintre à la SNCF et habite 4 Bd Beaumont à Rennes. Il est arrêté le 23 septembre 1942.
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Maurice FOURRIER, né le 22 mai 1923 à Combrée en Maine-et-Loire. Il exerce la profession d’ajusteur et réside rue Lucien Descombes à Rennes. Bien que n’ayant que 19 ans, il est considéré comme un des chefs de groupes de l’OS puis des FTP. Il est arrêté le 11 juillet 1942. Il tiendra tête à ses juges et demandera à être fusillé le dernier pour aider ses camarades à rester dignes.
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Albert GERARD, né le 30 juillet 1920 à Cesson-Sévigné (35). Il est artisan tapissier à Saint-Malo et habite 7 rue de la Gaîté à Paramé. Il adhère aux Jeunesses communistes dès 1940 et agit avec la Résistance de l’OS puis des FTP. IL est arrêté le 22 septembre 1942 chez lui avec René Hirel.
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Edouard HERVE, né le 23 mars 1908 à Nantes (44). Il est considéré comme le chef de l’OS (Organisation Spéciale). Il est domicilié à Saint-Sébastien sur Loire (44).
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René HIREL, né le 19 février 1914 à Rennes (35). Il exerce la profession de serrurier à la SNCF et habite 90 rue de Nantes à Rennes. Il est arrêté chez Albert Gérard à Paramé le 22 septembre 1942.
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Léon JAFFRES, né le 26 juillet 1909 à Moslan (56). Il exerce la profession d’ajusteur à la SNCF et réside route de Lorient à Auray. Il est arrêté le 4 octobre 1942.
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Jean JAFFRES, né le 24 août 1917 à Saint-Marc (29). Il est orphelin de la guerre 14-18 et Pupille de la Nation. Ajusteur-monteur et conducteur d’autorail à la SNCF, il épousera, en 1937, une jeune fille de Pacé (35). Il habite 10 rue Pierre Martin à Rennes. Il est arrêté le 22 septembre 1942.
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Pierre LANGLAIS, né le 2 janvier 1920 à Fougères (35). Célibataire, il exerce la profession de mécanicien à la SNCF. Il réside 18 rue Le Coz à Rennes. Il est arrêté le 5 juillet 1942. Son père, Pierre Langlais, sera également arrêté puis relâché. Il continuera à agir pour la Résistance, il sera repris et déporté. Il meurt en déportation.
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Yves LE BITOUS, né le 17 septembre 1914 à Ploézal (22). Il exerce la profession de serrurier et habite 67 rue Saint-Malo à Rennes. Il est arrêté le 22 septembre 1942.
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Maurice LEOST, né le 8 juillet 1923 à La Roche-Maurice (29). Il est ajusteur à la SNCF et habite 94 rue de Riaval à Rennes. Il est arrêté le 22 septembre 1942.
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Pierre L’HOTELLIER, né le 16 juillet 1901 à Grace (22). Il exerce la profession de scieur de bois à la SNCF et habite à Rennes. Il est arrêté le 29 septembre 1942.
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Albert MARTIN, né le 18 mars 1905 à Paris. Il exerce la profession de garnisseur à la SNCF. Il habite 5 rue Duhamel à Rennes. Il est arrêté le 29 septembre 1942.
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Ernest MORAUX, né le 22 novembre 1909 à Saint-Pierre de Plesguen (35), commune où il réside et où il travaille comme carrier. Il est arrêté le 22 septembre 1942.
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Louis MORAUX, son frère, né le 3 avril 1902 à Saint-Pierre de Plesguen (35), commune où il réside et où il travaille comme carrier. Il est arrêté le 22 septembre 1942.
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René NOBILET, né le 16 mai 1910 à Paramé (35). Il exerce la fonction de serrurier à la SNCF et habite 9 rue Jules Simon à Rennes. Il est arrêté le 30 septembre 1942.
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Georges RIANDIERE, né le 20 mai 1911 à Nazolles (Indre-et-Loire). Il exerce la profession de serrurier aux ateliers SNCF et habite rue Rapatel à Rennes avec son épouse et leurs 3 enfants. Il est arrêté le 29 septembre 1942.
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Joseph VAILLANT, né le 27 mars 1921 à Saint-Renan (29). Il exerce la profession d’employé de bureau et suit des cours à l’école des Beaux Arts de Rennes. Il habite 88 rue de Vern à Rennes avec son épouse et sa fille Josette (qui sera connue dans le monde du cinéma sous le nom de Greta Vaillant). Membre du PCF, il organise un groupe de résistance à Vern-sur-Seiche dès le 28 juin 1940 en cachant des armes abandonnées par des soldats français en déroute. Il est arrêté le 22 septembre 1942.
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29 Résistants arrêtés par les autorités allemandes comparaissent devant le tribunal militaire allemand les 15, 16, 17, 18, 19 et 22 décembre 1942. Citons quelques exemples du compte-rendu de ce procès :
« Tous les accusés sont de nationalité française et habitent la France. Ils se trouvent dans la prison militaire de la Wehrmacht à Rennes (prison Jacques Cartier). .Les accusés sont accusés d’avoir fait office de francs-tireurs. » (Ils ne font pas partie d’une armée régulière et ne portent pas d’uniforme)
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« Tous les accusés étaient membres d’une organisation communiste qui s’est donné pour but de résister par tous les moyens à sa disposition à la Wehrmacht allemande. […] L’activité du parti communiste illégal français était déjà très intense à Rennes et aux environs depuis le début de l’année 1941. Déjà, avant le début de la guerre avec la Russie, il existait à Rennes une organisation de groupe de résistance terroriste qui, tout d’abord, se bornait à chercher des adhérents, à faire et à distribuer des tracts. Cette activité se renforça dès le début de la guerre avec la Russie. C’était indiscutable qu’il existait des rapports de l’Angleterre avec une centrale se trouvant à Paris. […] Au printemps 1942, les communistes restés à Rennes intensifièrent leur action. […] La police française et la police allemande réussirent à découvrir le milieu, à circonscrire les attentats et à arrêter les chefs terroristes. L’accusé Hervé était le chef militaire de l’OS pour les départements d’Ille-et-Vilaine et du Morbihan. »
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Tous sont inculpés de différents actes de sabotage dans la région.
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En général, ils sont 3 ou 4 pour chaque action. Quels sont ces attentats ?
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1.
Attentat du 22 mars 1942 contre les bureaux du RNP à Rennes. (Rassemblement National Populaire - parti collaborateur).
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2.
Attentat du 28 mars 1942 contre les bureaux du Franquisme à Rennes (Proche de Pétain).
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3.
Attentat du 19 avril 1942 contre Doriot au Théâtre Municipal de Rennes, au cours d’une réunion organisée par le PPF (Parti Populaire Français – parti collaborateur). Maurice Fourrier dira fièrement lors du procès : « La seule chose que je regrette, c’est d’avoir raté Doriot ! »
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4.
Attentat du 4 mai 1942 contre le bureau d’embauchage pour l’Allemagne.
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5.
Attentat du 12 mai 1942 à Sainte-Foix près de Rennes. Sectionnement d’un câble téléphonique de l’armée allemande.
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6.
Attentat du 12 mai 1942 contre un baraquement de l’armée allemande à Saint-Malo.
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7.
Attentat du 20 mai 1942 à Rennes, boulevard Mermoz (sectionnement d’un câble téléphonique).
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8.
Attentat du 21 mai 1942 contre un pylône à haute tension à Ste-Foix près de Rennes.
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9.
Attentat du 4 juin 1942 contre les bureaux de la Légion des Volontaires Français contre le bolchévisme (LVF) – Parti collaborationniste.
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10.
Attentat du 9 juin 1942 sur un train de marchandises (jets de sable dans les graisseurs des essieux des 87 wagons d’un train).
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11.
Attentat du 22 juin 1942 à Rennes, boulevard de Sévigné contre une maison occupée par les Allemands.
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12.
Attentat du 22 juin 1942 à Rennes, boulevard Solférino, contre une maison occupée par les Allemands.
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13.
Attentat du 22 juin 1942 à Saint-Malo contre les camions de l’armée allemande.
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14.
Attentat du 14 juillet 1942 à Saint-Malo contre une écurie.
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15.
Attentat du 28 juillet 1942contre la pompe à eau de la SNCF.
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16.
Attentat du 2 septembre 1942 sur la ligne de chemins de fer de Rennes à Saint-Malo.
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17.
Attentat du 20 septembre 1942 contre la caserne de Saint-Malo.
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« La « perpétration » de ces attentats n’a été rendue possible que grâce à la possession de quantités suffisantes d’explosifs. Ces explosifs ont été obtenus grâce aux vols ci-dessous énumérés :
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Vol le 24 avril 1942, dans la carrière de M. Brault à Louvigné-du-Désert commis par Fourrier avec la complicité de Le Bitous. Ils volèrent 4 caisses de 25 kgs de poudre et, en outre ils remplirent 2 sacs et 2 valises.
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Vol le 18 juillet 1942, dans la carrière Realine à Saint-Pierre-de-Plesguen, commis par Hervé avec la complicité de Fortin, Martin, Riandière et Nobilet. Ils prirent 70 kgs de cheddite. Les frères Moraux ont été accusés d’avoir indiqué l’endroit où se trouvait la poudre… »
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« Le verdict rendu fut le suivant :
Ont été condamnés à mort pour crimes de francs-tireurs :
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HERVE Edouard
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LANGLAIS Pierre (fils)
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FOURRIER Maurice
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DESHOMMES Albert
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BOUSSIN Joseph
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JAFFRES Jean
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LEOST Maurice
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LE BITOUS Yves
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FORTIN Victor
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GERARD Albert
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HIREL René
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L’HOTELLIER Pierre
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RIANDIERE Georges
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NOBILET René
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MARTIN Albert
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DENIEL Albert
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JAFFRES Léo
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BRAS Jean-Marie
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BELLIARD Jean
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DERO Henri
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Ont été condamnés à mort pour crimes en faveur de l’ennemi
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MORAUX Louis
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MORAUX Ernest
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VAILLANT Joseph
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BOUGEARD Henri
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DENIEL Yves
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A été condamné à un an de prison :
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CHALOPIN Pierre
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A été acquitté :
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DUBOIS Jean
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Une instruction complémentaire a été demandée pour LANGLAIS Pierre (le père), Mesdames HIREL et BOUSSIN. »
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Sources : Compte-rendu du procès (ADIV)
Lettre du préfet d’Ille-et-Vilaine à l’ambassadeur de France, délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés (AD 134W19)
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Les corps furent transportés au cimetière du Bourg de Saint-Jacques dans des camions. Là, des prisonniers coloniaux (essentiellement des Malgaches) détenus au camp de la Marne en Saint-Jacques de la Lande furent amenés pour enterrer les corps des suppliciés, mais aucun cercueil n’avait été prévu. Les prisonniers refusèrent de mettre en terre« comme des chiens » ces hommes qui venaient d’être fusillés. Les Allemands les menacèrent de les fusiller à leur tour mais ils ne cédèrent pas et les Allemands furent obligés de faire fabriquer très rapidement des boîtes précaires pour y mettre les corps.
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Dès la libération de Rennes, le 4 août 1944, les familles, les amis vinrent se recueillir sur les tombes. Une grande cérémonie - les journalistes ont parlé de dix à quinze mille personnes - eut lieu le 31 décembre 1944 au cimetière de Saint-Jacques.
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Des obsèques officielles furent organisées en janvier 1945. Les Rennais purent se recueillir pendant deux jours dans une chapelle ardente installée dans le grand hall d’honneur du Palais de Justice, là même où ils avaient été jugés et condamnés à mort.
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31 mai 1944
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10 Résistants arrêtés dans la région de Dinan (Côtes d’Armor)
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23 juin 1944
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11 Résistants fusillés (dont 6 d’Ille-et-Vilaine et 5 des Côtes d’Armor)
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6 Résistants de Fougères (35) :
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Guy BELLIS est lieutenant, dans la région de Fougères, du commandant des FTP en Ille-et-Vilaine, Louis Pétri. Sous ses ordres, le 11 mai 1944, les FTP attaquent à Fougères, en 4 groupes, 4 garages remplis de camions allemands, en incendient une trentaine et brûlent l’essence, l’huile et le matériel de réparation. 5 de ces Résistants seront arrêtés le 9 juin suivant lors de l’attaque du garage de la feldgendarmerie. Un sixième (Claude Chollet) sera arrêté ailleurs.
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Il s’agit de :
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BELLIS Guy,
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BOULANGER Marcel,
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CHOLLET Claude
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HUGUET Michel
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LAMBERT François
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LAUNAY Roger
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5 Résistants des Côtes d’Armor
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30 juin 1944
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18 Résistants fusillés
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3 Résistants d’Ille-et-Vilaine
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GAUTIER Joseph
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GERNIGON Emile
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LECUYER Pierre (PIAN)
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Juillet 1944
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6 Résistants fusillés (tous arrêtés dans la région de Bais en Ille-et-Vilaine)
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BRUCHET Roger
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DANIEL Jean-Baptiste
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DE BOCK Oscar
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DESILLES Léon
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GAUTIER Augustin
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LAMIGE François.
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